Voici quatre variation autour du thème d’Œdipe et le Sphinx. Ici nous verrons la réécriture que fait Voltaire du mythe d’Œdipe connu par l’oeuvre de Sophocle, Œdipe roi. (Ve siècle av. J-C).
Voltaire. Œdipe, (1718). Acte I, scène 1, vers 36-68.
Edipo. Acto I, escena 1, versos 36-68.
He mantenido la métrica pero no la rima.
Recuerden: El alejandrino francés tiene doce sílabas mientras que el español tiene catorce.
Escena de exposición de la tragedia Edipo. Tras cuatro años de ausencia, el tebano Dimas le cuenta a su amigo que el rey Layo fue asesinado y que hubo una terrible plaga.
[…]
DIMAS Ce fut de nos malheurs la première origine. Ce crime a de l’empire entraîné la ruine. Du bruit de son trépas mortellement frappés, À répandre des pleurs nous étions occupés ; Quand du courroux des dieux ministre épouvantable, Funeste à l’innocent sans punir le coupable, Un monstre (loin de nous que faisiez-vous alors ?) Un monstre furieux vient ravager ces bords. Le ciel industrieux dans sa triste vengeance, avait à le former épuisé sa puissance. Né parmi des rochers au pied du Cithéron Ce monstre à voix humaine, aigle, femme et lion, De la nature entière exécrable assemblage, Unissait contre nous l’artifice à la rage. Il n’était qu’un moyen d’en préserver ces lieux : D’un sens embarrassé dans des mots captieux, Le monstre chaque jour dans Thèbe épouvanté Proposait une énigme avec art concertée ; Et si quelque mortel voulait nous secourir, Il devait voir le monstre et l’entendre ou périr. À cette loi terrible il nous fallut souscrire, D’une commune voix Thèbe offrit son empire À l’heureux interprète inspiré par les dieux, Qui nous dévoilerait ce sens mystérieux. Nos sages, nos vieillards, séduits par l’espérance, Osèrent sur la foi d’une vaine science, Du monstre impénétrable affronter le courroux ; Nul d’eux ne l’entendit ; ils expirèrent tous. Mais l’Œdipe héritier du sceptre de Corinthe, Jeune et dans l’âge heureux qui méconnaît la crainte, Guidé par la fortune en ces lieux pleins d’effroi Vint, vit ce monstre affreux, et fut roi. Il vit, il règne encor. […] *** […] DIMAS Fue de nuestras desdichas el prístino origen. Ese crimen del imperio ha traído la ruina. Del ruido de su muerte mortalmente afectados, En derramar llantos estábamos ocupados; Cuando de la ira divina servidor temible, Funesto al inocente sin punir al culpable, Un monstruo (tú lejano ¿qué hacías vos pues?) Un monstruo furioso vino a saquear estos lares. El cielo ingenioso en su triste venganza, Formándolo había agotado su poder. Nacido entre rocas al pie del Citerón Monstruo de voz humana, águila, mujer y león, De la naturaleza entera horrible mixtura, Unía contra nosotros artificio y rabia. Era la única vía para guardar estos lares: Bajo la oscuridad de palabras engañosas, El monstruo cada día en Tebas horrorizada Proponía un enigma con artimaña previa; Y si algún mortal deseaba socorrernos, Debía ver al monstruo y oírlo o perecer. A esta terrible ley hubimos de someternos, Con voz unísona Tebas ofreció su imperio Al dichoso intérprete inspirado por los dioses, Que nos desvelaría ese sentido misterioso. Sabios, ancianos, seducidos por la esperanza, Se atrevieron por tener fe en una vana ciencia, Del monstruo impenetrable a enfrentar la cólera; Ninguno de ellos lo entendió; murieron todos. Pero Œdipo heredero del cetro de Corinto, Mozo y en edad feliz que desconoce el miedo Guiado por la fortuna en pavorosos lugares Llegó, vio al monstruo cerval, entendiolo y fue rey. Vive, sigue reinando. […] |