Nanas de la cebolla, Miguel Hernández

Miguel Hernández, né en 1910 à Orihuela (Alicante), est un grand représentant de la poésie espagnole. Il fut un défenseur des valeurs démocratiques : il se rangea du côté des Républicains pour lutter contre les Insurgés dirigés par Francisco Franco et qui voulaient empêcher la continuité de la Seconde République. Durant la Guerre Civile Espagnole (1936-1939) il ne cessa de lutter et d’écrire. En 1939, il fut incarcéré, torturé, déplacé dans plusieurs prisons et maintenu en des conditions infra-humaines. Il mourut de tuberculose en 1942.

Son incarcération signifiait être loin de sa femme et de ses enfants. Il y continua d’écrire des poèmes qui furent compilés dans Cancionero y Romancero de ausencias entre 1938-1941, livre de publication posthume.

Voici quelques strophes d’un poème représentatif de sa profonde souffrance d’absence et de son amour qui firent la présence de son fils : “Nanas de la cebolla”. Ce poème est interprété par Joan Manuel Serrat, chanteur catalan.

Poème incomplet en raison de droits d’auteur.

Nanas de la cebolla

La cebolla es escarcha

cerrada y pobre.

Escarcha de tus días

y de mis noches.

Hambre y cebolla,

hielo negro y escarcha

grande y redonda.

En la cuna del hambre

mi niño estaba.

Con sangre de cebolla

se amamantaba.

Pero tu sangre,

escarchada de azúcar,

cebolla y hambre.

Una mujer morena

resuelta en luna,

se derrama hilo a hilo

sobre la cuna.

Ríete, niño,

que te traigo la luna

cuando es preciso.

Alondra de mi casa,

ríete mucho.

Es tu risa en los ojos

la luz del mundo.

Ríete tanto

que en el alma, al oírte,

bata el espacio.

Tu risa me hace libre,

me pones alas.

Soledades me quita,

cárcel me arranca.

Boca que vuela,

corazón que en tus labios

relampaguea.

Es tu risa la espada

más victoriosa.

Vencedor de las flores

y las alondras.

Rival del sol.

Porvenir de mis huesos

y de mi amor.

(…)

Desperté de ser niño;

nunca despiertes.

Triste llevo la boca.

Ríete siempre.

Siempre en la cuna

defendiendo la risa

pluma por pluma.

Ser de vuelo tan alto,

tan extendido,

que tu carne parece

cielo cernido.

¡Si yo pudiera

remontarme al origen

de tu carrera!

Al octavo mes

con cinco azahares.

Con cinco diminutas

ferocidades.

Con cinco dientes

como cinco jazmines

adolescentes.

(…)

Vuela niño en la doble

luna del pecho.

Él, triste de cebolla.

Tú, satisfecho.

No te derrumbes.

No sepas lo que pasa

ni lo que ocurre.
Miguel Hernández, Cancionero y romancero de ausencias, 1941-1942.

Berceuse de l’oignon

L’oignon est du givre

fermé et pauvre.

Givre de tes jours

et de mes nuits.

Faim et oignon,

Glace noire et givre

grand et rond.

Dans le berceau de la faim

mon enfant se trouvait.

Le sang d’oignon

il tétait.

Mais ton sang,

givré de sucre,

d’oignon et de faim.

Une femme brune

sûre d’elle en lune,

se répand fil à fil

sur ton berceau.

Ris, mon  enfant,

car je t’apporte la lune

quand il est nécessaire.

Alouette de ma maison,

ris beaucoup.

Ton rire dans tes yeux

est la lumière du monde.

Ris autant

pour que mon âme, en t’écoutant,

soit vainqueur de l’espace.

Ton rire me rend libre,

me donne des ailes.

ôte mes solitudes,

m’arrache de prison.

Bouche qui s’envole,

coeur qui dans tes lèvres

scintille.

C’est ton rire l’épée

la plus victorieuse.

Vainqueur des fleurs

et des alouettes.

Rival du soleil.

Avenir de mes os

et de mon amour.

(…)

Je me réveillai d’être un enfant ;

ne te réveille jamais.

Triste j’ai ma bouche.

Ris toujours.

Toujours dans ton berceau

à défendre le rire

plume par plume.

Être d’un vol si haut,

si large,

tant que ta chair semble

ciel déployé.

Si je pouvais

me rendre à l’origine

de ta course !

Au huitième mois

avec cinq fleurs d’orangers.

Avec cinq minuscules

férocités.

Avec cinq dents

comme cinq jasmins

adolescents.

(…)

Vole enfant sur la double

lune de ma poitrine.

Lui, triste d’oignon.

Toi, satisfait.

Ne t’écroule pas.

Ne sache ce qui se passe

ni ce qui arrive.

Miguel Hernández, Cancionero y romancero de ausencias, 1941-1942.

Henri Michaux, Ecuador. Diario de viaje.

Le soir, sept heures, à cheval.

Équateur, Équateur, j’ai pensé bien mal de toi.
Toutefois, quand on est près de s’en aller… et revenant à cheval par un clair de lune comme je fais ce soir (ici les nuits sont toujours claires, sans chaleur, bonnes pour le voyage) avec le Cotopaxi dans le dos, qui est rose à six heures et demie et seulement une masse sombre à cette heure… mais il y a des mois, que je ne le regarde plus…Équateur, tu es tout de même un sacré pays, et puis qu’est-ce que je deviendrai, moi ?

Je retourne à Paris et quand on revient à Paris sans le sou, on a beau faire le chemin par le Brésil et la forêt tropicale, on sent déjà les crampes de la misère, et on se tracasse malgré soi pour la chambre à punaises qu’il s’agira de trouver dans ce grand Paris, que l’on connaît, ah, oui, que l’on connaît.

Ça, c’est la vérité à dire au moins une fois.

Jeudi, 6 septembre.
Il semble qu’on devrait savoir quelque chose au sujet de ce départ. Il semble que le oui ou le non soient des mots courts à prononcer. Il semble qu’un voyage qui comporte quatre jours à pied, six à cheval, trente en canoa, parmi des tribus encore sauvages, du paludisme, et des serpents, puis la traversée du Brésil et de l’Atlantique, il semble qu’on pourrait en préparer quelques petits détails, quoique je l’avoue, en vingt-quatre heures on puisse faire bien des choses.

Il semble, il semble, il semble…

Je ferai un jour le portrait de l’Équatorien.

Henri Michaux, Ecuador. Journal de voyage, Editions Gallimard, 1929, réédition 1968, p. 118-119

Por la noche, a las siete, a caballo.

Ecuador, Ecuador, sí que pensé muy mal de ti.
No obstante, cuando uno está a punto de marcharse… y volviendo a caballo en una noche de luna como estoy haciendo yo esta noche (aquí las noches siempre son claras, sin calor, buenas para el viaje) con el Cotopaxi a mis espaldas, que es rosado a las seis y media y sólo una masa sombría a esta hora… pero hace muchos meses que ya no lo miro…
Ecuador, a pesar de todo menudo país eres, y en fin ¿qué será de mí, de mí?

Vuelvo a París y cuando uno vuelve a París sin un centavo, por más que uno viaje por Brasil y la selva tropical, siente ya los calambres de la miseria y aunque uno no quiera se preocupa por la habitación con chinches que habrá que encontrar en el gran París, que uno conoce, ah, sí, que uno conoce.
Así es, esa es la verdad que tiene que ser dicha al menos una vez.

Jueves, 6 de septiembre.
Parece que se debería saber algo a propósito de esa salida. Parece que el o el no son palabras fáciles de pronunciar. Parece que un viaje que necesita cuatro días a pie, seis a caballo, treinta en canoa, entre tribus aún salvajes, paludismo y serpientes, luego la travesía de Brasil y el Atlántico, parece que se podría preparar algún que otro pequeño detalle, aunque lo confieso, en veinticuatro horas puedo hacer muchas cosas.

Parece, parece, parece…

Un día haré el retrato del ecuatoriano.

Henri Michaux, Ecuador. Journal de voyage, Editions Gallimard, 1929, réédition 1968, p. 118-119

Le Mémorial de Rivesaltes :

La participation des autorités lors d’une commémoration officielle est plus que symbolique. Jordi Soler, écrivain et journaliste mexicain, souligne la quasi absence des autorités espagnoles à l’inauguration du Mémorial de Rivesaltes, dans les Pyrénées Orientales, camp où furent concentrés environ 20 ooo exilés espagnols après la défaite des Républicains à la fin de la Guerre Civile espagnole, le 1er avril 1939. Ce centre de rétention est ensuite devenu, sous le régime de Vichy, un camp de concentration pour des Juifs et des Gitans.

Les frontières sont franchies par les populations lorsqu’un peuple voit atteints ses droits civils, son droit à avoir une vie digne et lorsque sa survie même est menacée : cette question a un écho très fort dans l’actualité.

http://internacional.elpais.com/internacional/2015/10/16/actualidad/1445015250_252754.html

La lecture de cet article me rappelle un écrivain hautement représentatif de la lutte pour la Mémoire et les valeurs de la démocratie. Jorge Semprún dans son livre autobiographique Le Grand Voyage (publié en 1963), écrit que lors de la libération du camp de concentration de Buchenwald il avait eu une sorte d’aphasie face aux événements qu’il venait de vivre, face aux regards apitoyés. Le récit de son voyage en train de Compiègne à Buchenwald est à  la fois le récit de ses sentiments au moment de la libération des camps et une réflexion au présent, vingt ans après. Si en 1945 il ne voulait pas parler de l’histoire de Buchenwald, en 1963, il fallait le faire, il fallait témoigner. L’écriture du Grand Voyage lui a servi à exorciser l’oubli, car sans l’écrit le temps peut effacer l’Histoire. Et il faut ajouter avec force aujourd’hui que si les monuments, témoins de ce passé, ne sont pas conservés, et si les autorités les plus représentatives et symboliques d’un pays ne s’y rendent pas pour un événement commémoratif, on court le risque de ne pas transmettre aux jeunes la mémoire d’une histoire qui éclaire le présent.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/10/16/a-rivesaltes-inauguration-d-un-lieu-de-memoires-multiples_4790654_3224.html

Marlene Moret

Que si me gustaría el metro de Nueva York…

Travaux d’expression écrite sur un fragment du roman Caperucita en Manhattan ( 1991), Madrid, 2002, Editorial Siruela, p. 73-74, de l’écrivaine espagnole Carmen Martín Gaite. (Voir le texte dans la rubrique « Ressources pédagogiques »).

Ce fragment montre Sara et sa mère montant dans le métro de New York. Deux points de vue différents sont donnés sur le métro de New York. Ce qui est touchant et artistiquement réussi c’est la double focalisation ; d’un côté un regard positif qui est celui de l’enfant sur la diversité de l’humanité en un si petit espace et de l’autre le regard négatif de sa mère. La réalité de la ville cosmopolite a donné lieu à des réflexions sur l’altérité.

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El metro de Nueva York me parece ser muy interesante. En efecto, encontrarme con diferentes personalidades, ver gente venida de todas partes del mundo e imaginarme sus vidas y de dónde podrían venir me encantaría.

Sin embargo, sé que el metro de Nueva York tiene muchos peligros, a nivel de las agresiones.

Además, es famoso por oler mal…

Louana SOIDET

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Yo creo que no me gustaría el metro de Nueva York, porque es muy grande y hay muchos vagones así que me parece fácil perderme.

Además debe de haber mucha gente que coge el metro, tanto para trabajar como para viajar o visitar y debe de hacer mucho calor, creo que sería oprimente.

Sin embargo, creo que es enriquecedor y agradable oír a la gente hablar en inglés y charlar en voz alta o hablando entre dientes. Además debe de ser muy útil para los turistas que quieren visitar la ciudad de Nueva York. Permite tener una independencia que no tenemos con los taxis por ejemplo. Creo que es una buena manera de descubrir la ciudad pero también de encontrar diferentes personas.

Sarah BARBIER

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En general, me gusta más o menos el metro. Es un medio de transporte muy rápido y fácil de acceso. Me gusta pensar, como Sara, en las vidas de la gente que viaja conmigo. Me digo que no voy a verlas otra vez en mi vida y esta idea me gusta; es un poco raro, lo sé.

Nunca he ido a Nueva York y creo que me gustaría mucho. También pienso que me gustaría el metro. De hecho, Nueva York es una ciudad muy importante y entonces podría  encontrar a mucha gente. Aunque haya gente un poco especial, creo que no debemos fiarnos de las apariencias y debemos intentar ver lo interior de las personas. En francés hay una frase que dice : « El hábito no hace al monje ». Es decir, así como estás vestido no te defines, no dices quién eres. Entonces, creo que me gustaría el metro de Nueva York.

Elsa INGRAND

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En general, no me gusta el metro. Lo tengo que tomar cada día para ir y volver del instituto, y siempre hay mucha gente, hace calor, huele a sudor, hay personas muy maleducadas que toman un asiento mientras está todo el mundo apiñado o que empujan para poder entrar cuando ya no cabe nadie más. Además, cuando llueve, hay un 50% de probabilidades para que el metro no funcione.

En Nueva York, hay muchas más personas, y el metro es más viejo que aquí, así que debe de ser mucho más sucio y ha de estar en peor estado que el de aquí. Por otra parte, el texto habla de « charlatanes », que « echan discursos como si fueran curas ». Esas personas un poco desequilibradas pueden ser un poco de miedo: hablan solas, y no sabemos quién está ahí, quién escucha, y cómo el público o los mismísimos charlatanes podrán reaccionar: todo puede pasar.

No, creo que no me gustaría el metro de Nueva York.

Madeleine CAZALBOU

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Según la descripción de Sara, creo que me gustaría el Metro de Nueva York. Como ella, en el metro de Toulouse, me gusta observar a la gente e imaginar su vida, su familia, y todo lo que puedo imaginar. Creo que en el metro de Nueva York será muy diferente pero también mucho más divertido. En efecto, allí la gente es más diferente de la que se encuentra en Toulouse, habla una lengua diferente y su vida no tiene casi ningún punto en común con la mía. El lado peligroso de Nueva York no me da realmente tanto miedo pero si un día tengo que cogerlo, sé que voy a pensar en todo lo que puede pasar allí.

Marie DESTARAC

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Pienso que no me gustaría el metro de Nueva York porque según la descripción del texto de Carmen Martín Gaite, Caperucita en Manhattan, el metro está lleno de gente, uno no se puede sentar. Además, no me gusta estar cerca de tanta gente, no es que tema, sino que no me gusta que la gente pueda oír lo que digo a mi madre, mis amigos, o que puedan ver lo que escribo en mi móvil.

Marthe RECHSTEINER

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Pienso que me gustaría el metro de Nueva York porque, como a Sara, me gusta mirar a la gente e imaginar las vidas e historias de las personas. A veces cuando estoy en la calle invento vidas muy originales, a veces vidas ordinarias, entonces en el metro con todas esas personas realmente diferentes me gustaría aún más. Pero, Sara dice también  que hay mucha gente y, es posible que no me guste porque cuando hay demasiadas personas en un lugar me siento mal. Entonces puedo decir que me gustaría el metro de Nueva York pero sólo sin demasiada gente.

Marguerite PIGNARD

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Pienso que a mí me gustaría viajar en el metro de Nueva York para encontrar a nuevas personas que después podrían ser mis amigos. En la descripción, veo que hay muchos tipos de gente diferente, entonces estaría como Sara imaginando sus vidas. Me gustaría también solo hablar de tal o cual tema de la actualidad con la gente que me parecería bastante normal.

Pero pienso que me disgustaría viajar con personas que están hablando entre dientes u otros que dicen discursos como si fueran curas. Odiaría que se me acercara un charlatán que tuviera mala intención. En la descripción hay mucha gente que va hablando entonces debe haber mucho ruido y si tuviera que cogerlo cada día estaría muy cansada.

Camille FONT

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 Con esta descripción del metro de Nueva York, Carmen Martín Gaite nos muestra y nos describe un espacio en el que se mezcla ruido y gente, y quien dice gente, dice olor.

Esa mezcla es algo muy particular y pienso que se puede comparar ese metro, esa mezcla de olor con el metro de Toulouse, con su mezcla de gritos, ruido y olor humano, de transpiración; o también con el metro de París. No le diré que no me gusta ese lugar, pero tampoco le diré  que me encanta, cada mañana me desplazo en metro para ir al instituto.

Como lo he dicho antes, es un lugar muy particular y además está bajo el nivel de la tierra y de las calles. Por eso, prefiero los autobuses.

Paul ROUGEAN

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Según lo que Caperucita ha descrito en su historia, por un lado me gustaría tomar el metro de Nueva York dado que soy una persona muy curiosa o sea que me gusta saberlo todo sobre todo; entonces si tomara el metro tendría mucha curiosidad por las vidas de los que toman el metro conmigo. Me gusta saber si las personas tienen hijos, si están casados, si trabajan, etc… Pero por otro lado no me encantaría tomar ese metro porque tengo miedo a la muchedumbre ya que hay mucho ruido, hay también gente por todas partes o sea que uno no puede circular, sentarse, subir ni bajar sin empujar a alguien, hay veces en las que hay niños que están llorando. En la muchedumbre se puede encontrar a personas locas, personas borrachas, juerguistas, etc. y a mí no me gusta estar con estas personas cuando no las conozco.

Zöé CAMERON

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Pienso que me gustaría el metro de Nueva York según la descripción en Caperucita en Manhattan.

Primero, porque es una pausa en el tiempo, un edén bastante quieto en la ciudad agitada de Nueva York. Las personas no tienen nada que hacer sino esperar. Esa quietud es un poco relativa, por causa del ruido que hace el metro, pero para mí es quietud.

Segundo, porque la gente es muy diversa, y, para una dibujante como yo, es un verdadero entrenamiento: recordar todas las posibilidades que crea la naturaleza.

Helen DAWSON

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No sé precisamente si me gustaría o no el metro de Nueva York porque nunca lo he cogido, pero al leer esta descripción me hace pensar en dos cosas distintas.

La primera es que me gustaría viajar en este metro, porque me gusta ver las caras de la gente, imaginándome las vidas que llevan. En efecto, cuando cojo el metro de Toulouse (es decir todos los días) me gusta verla, pensando que nunca la volveré a ver. Es como todas esas personas con las que nos cruzamos por la calle cada día; y quizás no les prestemos bastante atención. Además Nueva York es una ciudad cosmopolita, es decir que hay muchas culturas y barrios diferentes como Chinatown, Brooklyn, Manhattan, Broadway o el Bronx. Y todo esto se refleja en las personas que vemos en el metro. Por ejemplo, podemos encontrar hindúes, chinos, latinoamericanos, personas de todas las nacionalidades, sólo cogiendo el metro y entonces es muy interesante.

También me gustaría viajar con el metro de Nueva York porque funciona las 24 horas, todos los días del año. Cada día transporta cinco millones de pasajeros; y me permitiría descubrir esta magnífica ciudad de Nueva York.

Por el contrario, es una lástima encontrar gentes con una cara sombría, hosca y huraña, que no hablan y parecen indiferentes. Es una pena porque sonreír no cuesta nada hacernos feliz y es comprensible de todos. Cuando veo que todas estas personas están ajetreadas por su trabajo, con prisa, que no tienen tiempo ni para sonreír, me da pena porque pienso que no se dan cuenta de lo importante que es la vida.

Pero el metro puede ser peligroso, porque no sabemos a quién vamos a encontrar porque a mí no me da miedo.

En conclusión, me gustaría descubrir el « Subway » de Nueva York que ya he visto en muchas películas americanas.

Philippe CONESA

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Yo pienso que me gustaría mucho el metro de Nueva York, como a Sara en el relato, pues soy muy curiosa. Todo lo que puedo escuchar, lo escucho, y me encanta cuando gente que no conozco habla, aunque no me hablen a mí. Los escucho discretamente, sin que se den cuenta, y me basta con unas frases para imaginarme sus vidas: quiénes son, por qué están ahí, pienso hasta en qué tiendas han comprado su ropa. A veces, me quedo tan obnubilada que se me olvida dónde estoy. Por eso, creo que el metro de Nueva York sería un pequeño paraíso para mí: todas esas personas tan diferentes, todas hablando de cosas diferentes: unos susurrando, como para que nadie los oiga, y otros hablando fuerte, para que todo el mundo se entere de lo que están diciendo. Para mí, cada una de esas miles de personas que pasan cada día por el mismo metro serían como libros abiertos, que me gustaría leer y descubrir. Supongo que a partir de cierto punto, a la gente le debe parecer aburrido: todos los días, las mismas escaleras, los mismos asientos, los mismos hombres hablando con el mismo tono altisonante. Yo pienso que no lo es. El mundo nunca es aburrido para quien sabe mirar.

Irène CAMPILLO PINAZO

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Pienso que me gustaría mucho el metro de Nueva York por varios puntos.

Primero, fui a Nueva York hacía dos años y me encantó mucho esta ciudad y este viaje. He descubierto una nueva cultura porque la gente se mezcla en cualquier lugar. En el metro, he visto todo tipo de personas y era muy divertido ver a esta gente que está muy activa incluso en el metro y en el bus.

Segundo, como a Sara me gustaría comparar a la gente en el metro y comparar sus costumbres, sus gestos, sus ropas. Las personas son muy diferentes entre ellas y me gusta mucho el concepto de ver todo tipo de personas que tienen solamente una cosa en común: están haciendo el mismo viaje. Además, estoy a favor de la libertad de expresión y es muy importante para mí que la gente pueda expresarse libremente en el metro sin que otra gente la juzgue. Entonces, me gustaría el metro de Nueva York porque la gente se atreve a echar discursos.

Por último, me gustaría el metro de Nueva York porque cada vez que esté en el metro podré cerrar los ojos e imaginar la vida de las diferentes personas como si estuviera en la piel de estas personas. Y pienso que podría ser una experiencia muy instructiva.

Guénola FREY

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Ya he estado en el metro de Nueva York, y me ha hecho pensar en el de París porque hay tanta gente y es bastante animado. Pero si sólo me fiara del texto sacado del libro Caperucita en Manhattan olvidando que ya he estado, el texto no me daría ganas de ir porque para mí hay demasiada gente y mucha animación, tengo miedo a la multitud, pienso que tengo un poco de agorafobia. Por lo demás, no tomaría el metro aunque me obligaran, prefiero ver el paisaje exterior pero hay que admitir que el metro es mucho más práctico.

Con el texto tengo la impresión de un ambiente pesado porque la gente ni siquiera presta atención a los que echan discursos, para mí es pesado y me gusta, esto me pone incómoda.

Maria MIROBOLANT

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Que sea de Nueva York o de Budapest, a mí no me gusta el metro. Hay que reconocer que es muy rápido, muy seguro, muy cómodo y que así se evitan los atascos y la contaminación ambiental, pero a mí no me gusta. Me siento incómodo, apretado entre una muchedumbre de gente en este tren subterráneo.

En esta descripción del Metro de Nueva York, parece que el famoso « Subway » es caótico, sucio y lleno de « extravagantes charlatanes  » con « las ropas en desorden y el pelo alborotado » que hablan a los viajeros. Me da aún menos ganas de coger el metro si un día viajo a esa ciudad porque odio  que me moleste la gente cuando canta o echa discursos sobre la situación económica del país, aunque sé lo difícil que es para ellos. Pero aparte del metro, algo tendrá esta ciudad que atrae tanto la atención, esto creo, viendo el número de turistas que sueñan con ir allí al menos una vez en la vida.

Vincent BALOUP

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Coger el metro en la gran manzana

Hay quienes piensan que el metro en general es muy útil y práctico. Llevan razón. Otros opinan que es un lugar peligroso donde se tiene que andar con cuidado. Debo admitir que también la llevan.

Aunque el texto presenta la opinión de la hija y de la madre, es bastante subjetivo: Sara está fascinada por la diversidad de toda esta gente. Y su madre es más dubitativa. Pero la visión que domina es la de Sara, convirtiendo el metro de Nueva York en un lugar apasionante.

No sé muy bien si el de Tolosa (Francia) es muy diferente del de Nueva York. Seguramente será más grande el de la gran manzana. Me sorprende que éste funcione al aire libre, como en el País Vasco. Es increíble que figure entre los más grandes del mundo. Muchos dicen que forma parte integral de la ciudad, aunque otros lo conozcan por su criminalidad y el fenómeno de las pintadas (graffiti) en los años ochenta (pero esto ha disminuido desde entonces). En la cultura popular, apreció en muchas películas (mi referencia personal es la segunda entrega de Spider Man, pero el hombre araña no fue el único personaje de ficción en dar con el conocido medio de transporte) además de figurar en libros, como aquí en Caperucita en Manhattan de Carmen Martín Gaite.

Personalmente, el metro no me es tan grato: aunque suene amanerado, estar ahí dentro pasadas las cinco de la tarde no es exactamente una experiencia de las más agradables. Me imagino la reacción de Jean Baptiste Grenouille, protagonista de El perfume, si hubiera vivido en nuestra época. Por no hablar de todas las pastillas o jarabes tomados y los pañuelos usados tras sujetarme a una de estas barras instaladas para mantenernos firmes. En cambio, la idea de desplazarse tan rápido en cápsulas de metal automáticas me divierte, lo veo parecido a algún concepto futurístico.

Por otro lado, esta dimensión se anula en Nueva York: el metro es una especie de reliquia. La ciudad está compuesta por barrios muy variados, a veces con etnias mayoritarias como en Chinatown. De hecho, me encantaría: debe de ser muy sorprendente acudir a una estación de Nueva York, tomar el metro y llegar en unos minutos a « China » únicamente con un billete.

A la pregunta « ¿te gustaría o no el metro de Nueva York? » contestaría : « Pues claro, sería una experiencia muy interesante. »

Paloma DIAZ

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Creo que a mí me gustaría el metro de Nueva York aunque haya mucha gente. Es un metro en el que hay más vida que en el de Toulouse en el que la gente sólo coge el metro, sin más.

En el metro de Nueva York la gente es muy diferente y el hecho de que haya mucha gente hace que haya mucha más gente diferente.

Además, hay más « charlatanes » y gente echando discursos, lo que hace que la espera del metro sea menos pesada.Y aunque muchos digan tonterías, son muy divertidos.

David SALGADO

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Según la descripción, el metro de Nueva York no parece ser un buen lugar porque algunas personas van « hablando solas » y me da la sensación de que hay mucha gente (« ¿Me permite? –decía la señora Allen metiendo la cadera »). Pero pienso que no me molestaría subirme en ese metro porque no me importa que haya mucha gente. Y la gente que habla sola, si habla « entre dientes » no me molesta y si echa « discursos » no la escucho.

Nerea PRUNEAU MARIN

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Según la descripción del texto del metro de Nueva York yo pienso que no me hubiera gustado ya que la estación está presentada como un lugar inseguro, por las múltiples personas que el texto cita, como locos hablando de temas intrascendentes vestidos como vagabundos y mal aspecto físico.

En otro lugar, el texto describe el metro como un lugar lleno de gente, lo cual provoca una sensación  de asfixia, cosa que no me ayuda a mejorar su imagen. Personalmente creo que Nueva York al ser una ciudad tan grande y tan habitada hace que una cosa básica de la ciudad como es en este caso el metro,  sea el caos, lo cual justifica que haya personas extrañas.

Para acabar, el metro de Nueva York puede tener puntos positivos como el hecho de hacer lo  que hacía Sara en el metro, una actividad que nos permite echar a volar nuestra imaginación, lo cual nunca viene mal, pero que no es un motivo suficiente para hacerme cambiar de idea.

Laura TORRES CÁRDENAS

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Creo que a mí me gustaría el metro de Nueva York, porque parece haber aún más diferencias entre la gente que en el metro de Toulouse. Me hubiera gustado el metro de París, entonces pienso que el metro de Nueva York debe de ser un poco parecido.

Me gusta mirar a la gente, detallar sus ropas, sus caras, sus expresiones, y en el metro, tengo bastante tiempo para hacerlo (mientras que en la calle es más difícil). Al hacerlo, tomo nota de qué color combina o no con otro, y me gusta cuando las personas tienen un estilo propio de ropa.

En el metro, por ejemplo, cuando una persona sonríe mirando su móvil, me gusta imaginar lo que está leyendo, quién le ha enviado el mensaje, etc..

Emma-Louise HURTIN

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El metro de Nueva York es el sistema de transporte ferroviario urbano más grande en los Estados Unidos y uno de los más grande del mundo. Este sitio único es evocado en el libro Caperucita en Manhattan de Carmen Martín Gaite.

Así, según esta descripción del metro de Nueva York cabe preguntarme si me gustaría o no este sitio.

En primer lugar, es importante saber que, de manera general no me gusta mucho el metro. A pesar de eso parece súper poblado. En efecto, « había mucha gente » (l. 1). Toda esa agitación y gentío hace que, quizás no hubiera suficiente espacio entre la gente, lo que provocaría algunos pequeñitos accidentes (como pisar el pie de una persona o darle un golpe con el codo. Eso, nunca es agradable, sobre todo por la mañana.

En segundo lugar, la gente no parece muy amable: « una muralla de silencio y de indiferencia » (l. 5); y nunca es fácil empezar el día aislándose y teniendo el rostro inexpresivo y hermético.

Para acabar, el metro es aburrido. Aunque a Sara le gustaba este entorno (porque se puede imaginar la vida de esos pasajeros), lo interpreta como un medio para huir del aburrimiento de ese sitio.

En conclusión no me gustaría el metro de Nueva York. En efecto, me sentiría encerrado.

Louis ARRIAU

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Con esta descripción del metro de Nueva York tengo dos impresiones.

La primera es que no me gustaría el metro de Nueva York porque hay demasiada gente y no me gusta estar pegado a varias personas a las que ni siquiera conozco, y aunque la conociera tampoco me gustaría estar pegado a ella. Además, no me gustaría mucho este metro porque según este texto hay una gran diversidad de personas en el metro, y se puede suponer que hay tantas personas buenas como personas peligrosas o con malas intenciones. Este sería el lado negativo del metro.

La segunda es que esa misma diversidad de personas puede dar a conocer a personas muy simpáticas de diferentes culturas y horizontes y, al igual que a Sara, me gustaría intentar adivinar sus orígenes y ayudar a gente que necesita un apoyo.

Victor BLANCO

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« ¿Cómo sería posible que en una distancia tan corta como la que va del pelo a los pies pudieran darse tantas variaciones como para que no fuera posible confundir a uno de aquellos viajeros con otro? », se pregunta Sara Allen.

Es verdad que, cuando nos lo pensamos, son bastante alucinante las diferencias que hay entre un hombre y otro, la diferencia en la manera de vestirse, la diferencia en el corte de pelo, y tantas cosas que hacen de un individuo alguien original y único.

La diversidad en el mundo es algo maravilloso y con más de ocho millones de habitantes, seguramente que Nueva York es la ciudad donde hay más diversidad. Por eso, como a Sara, me gustaría subirme al metro de Nueva York. Pienso que es el lugar perfecto para sentarse en un rincón y observar a la cantidad de personas que pasan. El metro es el medio de transporte más utilizado en NUeva York y uno se podría cruzar con todo tipo de gente.

El metro es también el lugar adecuado para utilizar su imaginación. Me parece divertido intentar imaginar la vida de los « charlatanes » del metro. Intentar adivinar de dónde vienen y a dónde van, dónde trabajan, cómo puede ser su familia y qué es lo que sucede en sus vidas. « Había mucha gente que iba hablando sola en el metro de Nueva York […] sus palabras se estrellaban contra una muralla de silencio y de indiferencia. Nadie los miraba. »

Por otra parte, me da rabia que los cinco millones de neoyorquinos que se suben cada día a un metro , aunque viajen juntos y hagan el mismo viaje, no se hablan, no se hacen caso, se ignoran. Ni siquiera se saludan. Tanta gente en un espacio tan pequeño y sin embargo, hay como un sentimiento de soledad. Nadie se mira, la gente no se sonríe…

Es verdad que el metro es inconfortable: hay muchos pasajeros, huele mal, la gente se golpea. Pero puede ser que, si cada pasajero pusiera algo de su parte, si se saludaran, si fueran más simpáticos, el viaje sería más agradable.

En efecto, es tan raro que la gente sea amable en el metro, que un día, un hombre fue detenido por la policía porque cuando entró en el vagón, saludó a todos los pasajeros y a la gente le pareció sospechoso.

A modo de conclusión, viajar en el metro de Nueva York puede ser una buena experiencia y resultar muy divertido; pero si ciertas cosas cambiasen, la aventura sería aún más divertida y agradable.

Nathan Le FLOHIC

FIN

Metro de Nueva York, en « Caperucita en Manhattan », de Carmen Martín Gaite

En el metro de Nueva York

Había mucha gente que iba hablando sola en el metro de Nueva York. Unos entre dientes, otros más alto y algunos incluso echando discursos como si fueran curas. Estos últimos solían llevar las ropas en desorden y el pelo alborotado, pero, aunque decían de vez en cuando, con un tono altisonante, « hermanos » o « ciudadanos« , sus palabras se estrellaban contra una muralla de silencio y de indiferencia. Nadie los miraba.

-Avanza un poco hacia aquel rincón, Sara, que allí va a quedar un asiento, ¿me permite? -decía la señora Allen, metiendo la cadera, en cuanto notaba que la atención de su hija se quedaba prendida en uno de aquellos extravagantes charlatanes.

A Sara le daba rabia que su madre le hablara en el metro, porque no la dejaba pensar, precisamente por la cercanía de todas aquellas personas tan distintas y desconocidas entre sí, aunque fueran haciendo juntas el mismo viaje en el mismo momento. Le gustaba imaginar sus vidas , comparar sus gestos, sus caras y sus ropas. Y lo que más le divertía era comprobar que las diferencias eran mucho mayores que los parecidos. ¿Cómo sería posible que en una distancia tan corta como la que va del pelo a los pies pudieran darse tantas variaciones como para que no fuera posible confundir a uno de aquellos viajeros con otro? Pero no le daba tiempo a verlos bien porque la señora Allen se los tapaba a propósito, como si tuviera miedo de que sólo con mirarlos le fueran a contagiar alguna enfermedad mala.

Carmen Martín Gaite, Caperucita en Manhattan, 1991.

Madrid, 2002, Editorial Siruela, p. 73-74

Comprensión lectora

1.- ¿Cuál es la definición correcta de las expresiones siguientes?

Hablar entre dientes es:

  1. hablar riéndose    b. hablar mostrando todos los dientes
  1. murmurar

Echar discursos es:

  1. decir sermones    b. decir tonterías    c. hablar sin ton ni son

De vez en cuando significa:

  1. a veces    b. nunca    c. la última vez

En cuanto significa

  1. hasta el punto que        b. tan pronto como    c. siempre

Quedarse prendido/-a significa:

  1. quedarse observando sin desconcentrarse
  2. quedarse pensando en otra cosa
  3. quedarse en las nubes

Darle rabia a uno es:

  1. estar loco/-a de alegría
  2. estar furioso/-a
  3. estar triste

2.- Redacta una frase según las estructuras siguientes: COMO SI + Imparfait du subjonctif. Ejemplos:

como si fueran curas (l. 2-3) ; como si tuviera miedo (l. 20)

Frase: …..

3.- A Sara, ¿le gustaba o le disgustaba el metro de Nueva York? Argumenta con el texto.

  1. Le aburría.
  2. No pensaba en nada.
  3. Le fascinaba que su madre le dijera la receta de la tarta de fresa.
  4. No le gustaban los charlatanes.

4.- Y a la madre de Sara, ¿le era grato o no el metro de Nueva York? Argumenta con el texto.  

  1. La señora Allen tomaba su tiempo para sentarse con su hija.
  2. La madre de Sara pensaba que los viajeros podían darle energías positivas a su hija.

5.- Cambia los verbos teniendo en cuenta la concordancia de tiempos.

¿Cómo sería posible que en una distancia tan corta como la que va del pelo a los pies pudieran darse tantas variaciones como para que no fuera posible confundir a uno de aquellos viajeros con otro?” (l. 16-19)

“¿Cómo puede ser posible posible que en una distancia tan corta como la que va del pelo a los pies ……………….  darse tantas variaciones como para que no ……………….. posible confundir a uno de aquellos viajeros con otro?”

Tarea: Según la descripción del metro de Nueva York, ¿te gustaría o no el metro de Nueva York? Di por qué.

España, ¿ya no busca el sentido de la vida?

El escritor mexicano Juan Villoro reflexiona sobre una ambigüedad en nuestras sociedades. Por un lado la incesante búsqueda de libros de filosofía en las librerías de viejo de México y por otro los recortes económicos que afectan al sistema educativo en España. En efecto, la filosofía, o la búsqueda del sentido de la vida tal como el padre de Juan Villoro se la definió a los seis años, sufre en la actualidad de medidas insensatas, descabelladas y preocupantes: su desaparición de los planes de estudios secundarios en Espagne, cito:

« Japón acaba de proponer un severo recorte para las carreras de humanidades y España se ha sumado al pragmatismo que elimina la enseñanza obligatoria de filosofía y valores éticos en secundaria y bachillerato. »

Los planes educativos son el núcleo de la enseñanza, y por tanto, de la sociedad.

http://elpais.com/elpais/2015/10/09/opinion/1444401955_949330.html

L’écrivain mexicain Juan Villoro réfléchit sur une ambigüité dans nos sociétés. D’un côté, l’incessante recherche de livres d’occasion au Mexique et d’un autre côté, les coupes budgétaires qui touchent le système éducatif en Espagne. En effet, la philosophie, ou la recherche du sens de la vie comme le père de Juan Villoro la lui avait définie lorsqu’il avait six ans, souffre actuellement de mesures insensées et préoccupantes : sa disparition des programmes d’études secondaires, je cite :

« Japón acaba de proponer un severo recorte para las carreras de humanidades y España se ha sumado al pragmatismo que elimina la enseñanza obligatoria de filosofía y valores éticos en secundaria y bachillerato. »

Les programmes éducatifs sont le noyau de l’enseignement, et par conséquent, de la société.

Familia virtual

Una familia estable

Expresión oral

http://elpais.com/elpais/2015/10/10/vinetas/1444494503_583243.html

Observa la viñeta y contesta:

a. Presenta la viñeta. Precisa quiénes están representados, a quién enfoca el dibujante y cómo está representada.

b. Explica por qué la señora está sonriente y optimista.

c. Al hombre que se encuentra en el ángulo superior derecho sólo se le ve el perfil izquierdo de la cara, ¿Por qué será? ¿Cuál es su expresión?

d. Da tu opinión sobre el mensaje del dibujante, ¿qué ha querido transmitir con su viñeta?

Para expresarte:

Vocabulario de la tecnología punta:

Las relaciones virtuales // El ordenador = la computadora (América).

El móvil = el celular (América).- le téléphone portable.

Las redes sociales.- les réseaux sociaux.

Teclear = escribir en un teclado. > El teclado.- le clavier.

La aplicación. // Estar conectado/-a.

Realizar una búsqueda.- faire une recherche.

Otras herramientas:

El arte; las artes.

En cualquier lugar.- n’importe où.

En cualquier momento.- n’importe quand.

El rostro.- le visage

Sentirse solo/-a    VS   sentirse acompañado/-a. (ESTAR solo/acompañado)

La soledad.- La solitude

La compañía.

Fundar una familia

e. ¿Crees que puedes tener un amigo/-a « estable » on line?

Muñoz Molina, prix Elena Poniatowska por su novela LA SOMBRA QUE SE VA

L’écrivain espagnol vient de remporter le prix littéraire Elena Poniatowska. Avec son roman La sombra que se va publié l’an dernier à Barcelone le processus de l’écriture est mis en avant. La réflexion sur la théorie du roman enrichit l’intertextualité dont est tissée cet ouvrage. L’esthétique du double et de l’opacité contribuent à rendre un roman à la lecture active.
http://www.eluniversal.com.mx/articulo/cultura/letras/2015/10/6/munoz-molina-gana-el-premio-de-novela-elena-poniatowska

http://cultura.elpais.com/cultura/2014/11/19/babelia/1416414590_282643.html

Eduardo Galeano. Le défi de l’Amérique Latine

Eduardo Galeano dans son ouvrage phare dans l’Histoire de L’Amérique Latine, Las venas abiertas de América Latina, (1971), s’interroge sur le destin du continent américain. Les premiers symptômes d’une aliénation culturelle se font jour avec le mimétisme du modus vivendi de la société des Etats-Unis d’Amérique. Je cite :

« ¿Cuál va a ser el destino de América Latina?. Yo no lo sé, pero sé cuál es el desafío. El desafío es: ¿Vamos a convertirnos en la triste caricatura del Norte? ¿Vamos a ser como ellos? ¿A repetir los horrores de una sociedad de consumo que está devorando el planeta? ¿Vamos a ser violentos? ¿Vamos a creer que estamos condenados a la guerra incesante? ¿O vamos a generar un mundo diferente? Vamos a ofrecer al mundo un mundo diferente. Yo creo que ese es el desafío que tenemos planteado. Y por hoy somos, la verdad, caricaturas bastante tristes. De modos de vida que se nos imponen desde afuera. Estamos gobernados por sistemas de poder que cada día nos convencen que ‘no hay virtud más alta que la virtud del papagallo’, que ‘no hay habilidad comparable a la habilidad del mono’. El papagallo, el mono, los que imitan: los ecos de voces ajenas. »

L’écrivain uruguayen (1940- avril 2015) écrivit en 1971 l’ouvrage de référence pour tout lecteur qui voudrait comprendre l’histoire, la société, l’économie et la politique de l’Amérique Latine ; il a vu loin. En effet, le mimétisme auquel il fait référence est celui de la société de consommation, non pas de la mondialisation mais bien de l’invulnérable capitalisme de cette époque-là. Il y a dans cette citation de l’amertume mais aussi un encouragement à dépasser les mimétismes

Le grand défi pour l’Amérique Latine est précisément de ne pas perdre son identité dans ce processus de mondialisation qui a débuté dans les années quatre-vingt-dix et qui se trouve au plus haut degré en cette décennie du XXI siècle.

Marlene Moret

Incipit de CAPERUCITA EN MANHATTAN_Central Park

UNO

Datos geográficos de algún interés y presentación de Sara Allen

La ciudad de Nueva York siempre aparece muy confusa en los atlas geográficos y al llegar se forma uno un poco de lío. Está compuesta por diversos distritos, señalados en el mapa callejero con colores diferentes, pero el más conocido de todos es Manhattan, el que impone su ley a los demás y los empequeñece y los deslumbra. Le suele corresponder el color amarillo. Sale en las guías turísticas y en el cine y en las novelas. Mucha gente se cree que Manhattan es Nueva York. Una parte especial, eso sí.

Se trata de una isla en forma de jamón con un pastel de espinacas en el centro que se llama Central Park. Es un gran parque alargado por donde resulta excitante caminar de noche, escondiéndose de vez en cuando detrás de los árboles por miedo a los ladrones y asesinos que andan por todas partes y sacando un poquito la cabeza para ver brillar las luces de los anuncios y de los rascacielos que flanquean el pastel de espinacas, como un ejército de velas encendidas para celebrar el cumpleaños de un rey milenario.

Carmen Martín Gaite, Caperucita en Manhattan, 1991. Madrid, 2002, Editorial Siruela,  p. 35-36

Estar

Le présent de l’indicatif

Les verbes ayant des prefixes

Completa:

1.- La ciudad de Nueva York ______________  distritos variados.

a    es formada por

b    es formada de

c    está formada por

2.- Encuentra en la sopa de letras los infinitivos de los verbos y una expresión del texto que indican que el distrito de Manhattan es una parte especial de Nueva York, a saber:

impone   –   empequeñece  – deslumbra –

que se “forma uno un poco de lío”

I    W  I   C  M  D  P  S  E  O  R   D

Q  M  D  K  M  A  N  P  M  K  H  E

S   N  P  A    E  Q  R  L   P  S  O  S

B   I   J   O   S   M  N  W  E  H  M L

Q  V  L   C  N  B  G   I   Q  Y   P  U

D  V   I   E  S   E  U  M U  R  E   M

A  P  A   Z   N  F  R  L  E  J   E    B

G  D  R  S  Q  N   I   K  Ñ  A  V   R

T   R  S  S  T   E  O  K  E  Y  E   A

I    L   E  Z  U  N  P   Q C  T  A   R

P  C   A  D  U  R  A  S  E  C  T   O

A M   A  B   L  E  M   E R  N  T   E

3.- Verdadero o falso. Justifica con el texto.

Central Park es

amplio

fantástico

aburrido

peligroso

4.- Lee el segundo párrafo y dibuja su contenido.

5.- Intercambiar los dibujos y luego un alumno describe el dibujo del otro frente a todos. Elección del dibujo que mejor concuerde con la historia.

TAREA: En diez líneas imagina una historia en Central Park.

Ejercicios de gramática. Recapitular:

Le Bled. Etudes Supérieures. Espagnol, de Pierre GERBOIN, ed. Hachette, 2015.

LLevar + temps…

  1. 208, Regla 78

Regla p. 172, N°4        > ejercicios p. 173, N° 3b, N°4g

Emploi systématique de ESTAR:

  1. 96-97 : gram + exercices